Charles d’Escravayat de La Barrière : fils d’Elie, seigneur de La Barrière, gendarme de la Garde du Roi, et de Marguerite du Barry – né à Busserolles, 5 janvier 1750 – Gendarme de la Garde du Roi, 8 avril 1765 – capitaine de cavalerie, 6 janvier 1779 – servit jusqu’à la réforme du corps, 1787 – Chevalier de Saint-Louis, 24 septembre 1787.
Emigré – entré dans la 1re compagnie noble d’ordonnance (Gendarmes de la Garde et Chevau-légers) en décembre 1791 – campagne de 1792, armée des Princes, comme brigadier; avec brevet de lieutenant-colonel, rang du 22 novembre 1791 – domicilié et propriétaire à Busserolles (Dordogne) – inscrit le 30 messidor an III au 5e supplément de la liste des émigrés – se trouvait à Potsdam en janvier 1798.
Rentré en France – fait promesse de fidélité devant le commissaire délégué à Strasbourg, 3 messidor an X – amnistié, 1er brumaire an XII – colonel par brevet du 20 avril 1814 – retraite de lieutenant-colonel de 1.000 F, 25 février 1816.
A. G. : 350(1) – Pensions – A. N. : F(7) 5897 – O(3) 2561, 2641 – Beauchet-Filleau.
Augustin d’Escravayat de La Barrière : frère du précédent – né au château de La Barrière, paroisse de Busserolles en Périgord (alias de Montbron), Gendarme de la Garde, 31 décembre 1772 – présenté par son père – en congé du 29 mars 1778 pour entrer au régiment de Royal vaisseaux – cadet gentilhomme, 28 avril 1778 – sous-lieutenant, 13 juillet 1779 – lieutenant en second, 27 mai 1785 – lieutenant en premier, 8 mars 1788 – abandonne, 15 septembre 1791.
Emigra – se rendit à Ath – entré le 27 septembre 1791 dans la compagnie des officiers du régiment de Royal vaisseaux où il fit la campagne de 1792 à l’armée des Princes en qualité de chef d’escouade – demandait la Croix de Saint-Louis, 21 janvier 1798.
Rentré en France – fait promesse de fidélité devant le commissaire délégué à Strasbourg, 9 prairial an X – amnistié, 20 vendémiaire an XI.
Il mourut sans alliance.
A. G. : YB 67, 352, 408 – 350(1) – A. N. : F(7) 5978 – 0(3) 2561, 2634, 2635, 2637, 2640.
Source : Les émigrés de Saintonge, Augoumois, et Aunis dans les corps de troupe de l’émigration française, 1791-1814, de Jean Pinasseau.