Enclaves d’Angoumois (Cass.). — On donnait ce nom à des territoires situés en Périgord, relevant du comté d’Angoulême pour le temporel, mais étant pour le spirituel sous la juridiction de l’évêque de Périgueux. La principale enclave était la châtellenie de la Tour-Blanche.

Le pape Pascal, confirmant en 1110 les possessions de l’évêque d’Angoulême, comprenait dans la bulle les églises de Born, Pillac, Saint-Romain, la châtell. de Bourzac, et les églises d’Auriac, Nanteuil, Vandoire, Champagne, Vieux-Mareuil (fonds de Baluze, 5,288).

L’évêché d’Angoulême avait, au XIIe siècle, de grandes possessions en Périgord. Par son hommage de 1213, le vicomte de Limoges reconnaît tenir de l’évêque d’Angoulême les châtell. d’Ans et de Nontron et la moitié de celles de Mareuil et de Bruzac (Lesp. 78, p. 39).

Source : Dictionnaire topographique du département de la Dordogne, d’Alexis de Gourgues.