Bernard de Jambes, en latin Bernardus de Jambis, figure comme maire d’Angoulême dans plusieurs actes de 1396 à 1398. Gentilhomme d’extraction, il avait épousé Sybille Bernard, fille d’un bourgeois de la ville. Leurs descendants comparurent à l’assembIée de la noblesse d’Angoumois en 1789. Ils ont possédé le logis de Lunesse jusqu’au XVIIe siècle avant de s’installer ailleurs. Le dernier chevalier de Jambes est décédé le 22 pluviôse an XII (12 février 1804) à son domicile d’Angoulême.

Pièces justificatives :

— Bernard de Jambes, maire d’Angoulême, reconnaît avoir reçu par les mains de Charlot de Voysins, damoiseau, capitaine du château de cette ville, sur la vente des biens de Martin Ollier, saisis et exécutés par justice, la somme de cent treize sous qui lui était due par ce dernier sur la recette du patis imposé sur les habitants de Dirac, et dont il avait tenu compte aux Anglais comme receveur dudit patis. (2 septembre 1396)

— Jeanne Barbe, veuve de Pierre Caille, bourgeois d’Angoulême, reconnaît avoir reçu de Florence Caille, sa fille, par les mains de Bernard de Jambes, maire d’Angoulême, et des échevins de ladite commune, tuteurs de ladite demoiselle, la somme de deux cents francs d’or, tant en vaisselle d’argent que joyaux, en à-compte sur la restitution de sa dot. (5 avril 1397)

— Consentement donné par Jean de L’Oume, bourgeois de Saintes et mari de Jeanne Barbe, veuve en premières noces de Pierre Caille, bourgeois d’Angoulême, à ce que les biens meubles qui lui tiennent en commun avec Florence Caille, fille du premier lit de sa femme et dudit Pierre, dans leur maison d’Angoulême, soient vendus par Bernard de Jambes, maire, et les échevins de ladite commune, comme tuteurs de ladite demoiselle, jusqu’à concurrence de la somme de cent livres, montant des reprises de sadite femme. (12 septembre 1398)

Source : Nouvelle chronologie historique des maires de la ville d’Angoulême (1215-1501), de Gustave Babinet de Rancogne.